le distributeur de salades à toutes heures

Nous devenons adeptes de ce principe du distributeur de salades (et autres légumes) quand on veut 24/24 h...
Restant fidèles aux paniers du SCA Biotope, il y a des semaines où on mangerait plus de légumes, et quand notre envie de salade arrive tard, ou quand des invités surprise arrivent , on fonce chez Mr Renard (proche de Menut ...)
Là aussi ils en parlent :

http://saintpierredescorps.blog.lemonde.fr/2011/07/13/des-batavias-24-heures-sur-24/

Et vous ? vous êtes legumovores ?

Merci pour l ' info .... je développe avec quelques commentaires ( pour les photos voir le lien c ' est plus simple !

.......... simple désir de consommer des produits frais à tout moment de la journée ?
Accros de la fibre légumière, ne cherchez plus : Didier Renard a pensé à vous. Dernier agriculteur en activité de Saint-Pierre-des-Corps (ville qui fut longtemps le potager de Tours en raison de ses sols enrichis par les limons de la Loire et du Cher), ce maraîcher est désormais le premier cultivateur d’Indre-et-Loire à vendre ses productions par le biais d’un distributeur automatique, accessible 24h sur 24.

(( ---> Le problème c ' est que si on le cherche à SPDC ça va prendre du temps , et dire que la densification urbaine entreprise par la mairie de SPDC se fait au détriment du maillage particulier de cette commune avec ses ilôts d ' habitations imbriqués dans des espaces productifs : avant , le maraîchage allait pratiquement jusqu ' au centre-ville ....maintenant il est pratiquement devenu l ' emblème d ' une grande évolution économique : la grande distribution qui coopte , et stérilise , tous les espaces ))

Avec son monnayeur et ses 32 casiers, l’appareil en inox et plexiglas ressemble à une consigne de gare.
Placé sous un abri juste à côté des serres de l’exploitant, il propose toute la gamme des légumes produits sur place ......
La machine (de marque allemande) n’accepte pas les cartes bancaires, mais prend les billets et rend la monnaie..........

(( ---> partager des savoir-faire avec nos voisins et s ' approprier une nouvelle méthode de vente peut avoir du bon , la production trouve ainsi un débouché très localisé sans avoir un impact sur la disponibilité du producteur : tenir un stand au marché demande du monde et est difficile en terme d ' organisation ))

Ce qui étonne le plus n’est pas l’endroit où est installé ce distributeur - une petite rue secondaire de Saint-Pierre, menant à la commune voisine de La Ville-aux-Dames.

(( ---> l ' auteur de ce blog connaît parfaitement la géographie des lieux , ça saute aux yeux !! ))


Mais son succès : .... Didier Renard bat record sur record.
Le premier mois (avril), 580 casiers ont trouvé preneurs. Il n’y avait alors que des salades et des radis en vitrine.
La gamme s’est depuis étoffée et le bouche-à-oreille a fait son effet.............

Reste que dans un contexte de fluctuation permanente dans le secteur des fruits et légumes, l’expérience ouvre des perspectives.
"Le marché n’arrête pas de baisser en ce moment, déplore Didier Renard dont l’essentiel de la production est vendue à des grossistes et à des commerces de la région (supermarchés, primeurs…). On nous demande de faire du volume, toujours du volume, encore du volume, mais cela ne paie plus comme avant. Ne vaut-il pas mieux produire de plus petites quantités et les vendre en direct, sans intermédiaire, en se faisant plus de marge ?"

(( --->la grande distribution est désormais le passage obligé de toute la profession avec les dégâts qu ' on imagine car le prix payé au Leclerc/Carrefour/Auchan/autres par l ' acheteur n ' a strictement rien à voir avec ce qui est rendu au producteur , la résistance doit s ' organiser afin de permettre à ces producteurs de vivre décemment de leur travail ; on peut penser aussi que ce pourrait être un élément de lien social , lorsqu ' on va au marché c ' est pareil ! .... et ça changerait quelque chose pour le consommateur : le prix est moindre en financement direct et tout le monde est gagnant ))

"Mais je bénéficie de la mode pour l’achat de proximité, dit-il. Les clients savent qu’un produit qui n’a pas fait 48 heures de transport aura de plus grandes qualités gustatives car il aura été cueilli plus mûr."Pour alimenter son distributeur, Didier Renard a lancé la production de certaines variétés de fruits et légumes qu'il ne cultivait pas auparavant.
Très local pour le moment, l’engouement créé lui donne en tout cas des idées : acheter deux autres appareils, rajouter des murs à son stand-boutique et y installer une climatisation.

(( ---> ce qui est intéressant dans le coup c ' est que Mr Renard ait choisi de diversifier sa production afin de créer un autre type d ' engouement avec une approche gustative plus fine de ses produits ; il contribue ainsi à ouvrir son espace de production à des fruits/légumes oubliés dans notre consommation quotidienne engluée par le conformisme général du " légume générique " très marqué par la logique de la grande distribution ......
==> Maintenant il ne lui reste plus qu ' à créer un autre type de coopération sur le territoire ))

j'aime beaucoup le concept, pouvoir acheter du frais localement quand on souhaite !!
après la question que je me pose, quelles sont les répercussions de Menut sur leurs cultures ....